L'histoire de la commune

La commune de Bas-Intyamon comprend les villages d'Enney, d'Estavannens et de Villars-sous-Mont.

Elle s'étend sur 33.27 km2 dont 1.288 km2 de forêt.

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vue Estavannens
La fusion

Le 11 septembre 2003, les citoyens des 3 communes d’Enney, Estavannens et Villars-sous-Mont ont accepté la fusion des communes. Le Grand Conseil a approuvé cette fusion par décret du 6 novembre 2003.

Les territoires de ces 3 villages sont réunis pour former, dès le 1er janvier 2004, une nouvelle commune du nom de Bas-Intyamon. Les noms d’Enney, Estavannens et Villars-sous-Mont restent ceux des villages qui composent cette nouvelle commune.

Les nouvelles armoiries

armoirie bas-intyamon

Les armoiries de Bas-Intyamon se définissent ainsi :

« De gueules à la grue au vol dressé d’argent, passant sur un mont de trois copeaux du même, accosté de 2 épées d’argent garnies d’or, la pointe en chef ».

Historique du village d'Enney

armoirie Enney

La première mention du nom de ce village semble être celle que l’on trouve en 1224, sous le patronyme de « Eiz ». Vers 1300, divers documents portent les mentions de « Enneiz » ou « Ennez ».
En 1432, c’est la prononciation actuelle qui est préfigurée, avec des archives qui font état de « Henney » ainsi que ses trois hameaux, La Chinau, Henney et Afflon.


Enney dépendit des comtes de Gruyères jusqu’en 1555. Il fit ensuite partie du baillage, puis plus tard du district de la Gruyère.

Il faut toutefois noter qu’auparavant – on parle de 1307 – le Comte Pierre de Gruyères assigna à la Part-Dieu la dîme du village, contribution équivalente au dixième des produits de la terre.

 Voici cinq siècles, Enney comptait déjà une quarantaine de maisons, petites et pauvres et quelques 200 habitants. Le village possédait son four, son magasin à sel, sa scierie et sa laiterie.

 

Dès 1254, et durant près de 700 ans, Enney fut rattaché à la paroisse de St-Théodule de Gruyères. La paroisse d’Enney fut fondée en 1947.

Historique du village d'Estavannens

armoirie Estavannens

Etymologiquement, Estavannens serait le domaine d’un certain « Stabadin » et de ses descendants. Il s’agirait d’un établissement germanique, romanisé vers la fin du 10ème siècle. 
Sa vie civile fut unie à l’histoire du Comté de Gruyères et sa vie religieuse à celle de la paroisse de Broc jusqu’au moment de la séparation et de son érection en paroisse, en 1578.

Quels furent les premiers habitants de cette localité ? L’origine de ce village, comme celle des autres centres d’habitation est enveloppée de ténèbres. Il paraît cependant que les romains n’y ont pas formé de stations et qu’à cette époque, le village était habité par un peuple celtique ou gaulois.

En 1841, une avalanche, descendue des Chaux, engloutit quatre malheureux jeunes gens. Une cinquième personne en réchappa à peu près miraculeusement. Elle fit construire, en remerciements, un petit oratoire au pied de la montagne. Quelques années plus tard, celui-ci fut remplacé par un édifice plus grand : la très jolie Chapelle du Dah que l’on peut encore admirer maintenant et où l’on vénère Notre-Dame de Compassion.

Historique du village de Villars-Sous-Mont

armoirie Villars-Sous-Mont

Avant de devenir fribourgeois en 1555, avec ses communes voisines, Villars-sous-Mont faisait partie de la bannière de Gruyères.
L’étymologie du nom de Villars-sous-Mont semble dériver tout naturellement de sa position topographique au pied du Mont, le Vanil Blanc, surnommé joliment le Pré du Ciel.

Selon les historiens, Villard est d’origine romaine. Quelques objets romains, trouvés lors de la construction du chemin de fer en 1907, témoignent de la présence, à une certaine époque, d’une population romaine à cet endroit.

De vieille date, les habitants de Villars-sous-Mont se sont distingués. Par un acte signé du comte Rodolphe de Gruyères en 1254, il est accordé un droit d’alpage à Pierre de Villars Symon.

Un peu plus tard, en 1349, se sont Claremboz et Bras de Fer qui sauvent héroïquement l’honneur du Comté de Gruyères en combattant à eux seuls une troupe bernoise.


Villars-sous-Mont, le plus petit village de l’Intyamon, est doté d’une très jolie église, construite en 1643 et qui recèle, depuis sa rénovation en l’an 2000, un superbe retable de l’artiste Jacques Cesa.


La Chapelle rose domine la vallée. Bénie en 1897, elle est dédiée à Notre-Dame Auxiliatrice.